Cette carte 3D de notre galaxie a été créée à partir d’un nouveau catalogue publié par le Télescope Européen. Lancé en orbite il y a près de dix ans, il enregistre la localisation et la composition chimique d’étoiles parfois vieilles de plusieurs milliards d’années.

publié
Modernisation
temps de lecture : 1 minute.
Il s’agit de la cartographie la plus complète et la plus précise de notre galaxie révélée par l’Agence Spatiale Européenne, lundi 13 juin au matin : une carte issue de plusieurs années d’observation de la lune Gau, dispersée dans l’espace depuis 2013. A propos de cette carte 3D de la Voie lactée, a inséré environ deux milliards d’étoiles, et les a dépouillées, avec une précision jamais atteinte auparavant en termes de position relative, de déplacement et d’âge.
Il a fallu plusieurs années aux scientifiques pour traiter les données enregistrées par Gaia depuis son site d’observation situé à 1,5 million de kilomètres de la Terre. Le satellite a également permis pour la première fois d’étudier la composition chimique de ces millions d’étoiles, explique Alexandra Recio Blanco, astronome à l’Observatoire de la Côte d’Azur : “En regardant la composition chimique des étoiles, qui est quelque peu similaire à leur ADN, nous pouvons conclure qu’il y a des étoiles aussi vieilles que la galaxie qui nous parlent des temps les plus primitifs. Ce sont des survivants de 13 milliards d’années. Et puis nous avons aussi des témoins de l’histoire récente de la galaxie d’Il y a quelques centaines de millions d’années.
A lire : Parmi les nouveautés du troisième jeu de données Intégrer un tweet, qui est le plus grand catalogue d’étoiles binaires à ce jour, des milliers d’objets dans le système solaire (astéroïdes et lunes), et au-delà de la Voie lactée, des millions de galaxies et de quasars. https://t.co/W58mPX9tbY # GaïaDR3 pic.twitter.com/PbLh2ygfJC
– ESA France (@ESA_fr) 13 juin 2022
Le satellite européen vient également enrichir le catalogue des connaissances sur d’autres corps célestes de notre galaxie comme les astéroïdes, autant de signes de l’histoire de la Voie lactée. Et ce n’est pas fini, le satellite continuera à collecter des données jusqu’en 2025.