LaLes Ribéracois, en Dordogne, ont vécu leur nuit la plus longue à la veille du solstice d’été. “Le ciel nous est tombé sur la tête. Et le toit de notre maison aussi ! Nous sommes des Gaulois”, raconte Daniel, un habitant de Phanxance. Un peu d’humour pour essayer de se libérer d’une nuit de terreur. Il est un peu plus de 22 heures, le lundi 20 juin, lorsqu’un orage commence à gronder dans le ciel de Rebraquis. En quelques secondes, le vent et le froid ont commencé à balayer la campagne.
LaLes Ribéracois, en Dordogne, ont vécu leur nuit la plus longue à la veille du solstice d’été. “Le ciel nous est tombé sur la tête. Et le toit de notre maison aussi ! Nous sommes des Gaulois”, raconte Daniel, un habitant de Phanxance. Un peu d’humour pour essayer de se libérer d’une nuit de terreur. Il est un peu plus de 22 heures, le lundi 20 juin, lorsqu’un orage commence à gronder dans le ciel de Rebraquis. En quelques secondes, le vent et le froid ont commencé à balayer la campagne.

Stephen Klein / “Sud-Ouest”
« J’ai demandé à mon mari d’amener rapidement Potish, et Nicole, la compagne de Daniel, a repris. Soudain, le bruit est devenu assourdissant. Cela ressemblait à la guerre ! Je me suis bouché les oreilles, je me suis assise dans mon lit et j’ai attendu. J’ai entendu des cris dans le village, il a fallu attendre les premières lueurs du jour pour se rendre compte de l’étendue des dégâts.

Stephen Klein / “Sud-Ouest”
les dégâts
Dans la cour de l’église de Reberac, le capot de la voiture du curé est ouvert. Le toit est cabossé et le pare-brise est brisé. L’abbé Philippe Dominguez roulait sur la route de Saint-Ole lorsqu’il a été pris dans un orage de grêle. 3 km à gauche. C’était sans fin. Il dit simplement: “J’avais tellement peur.” J’ai vu des gens terrés sur les balcons. À son retour, le plafond du garage s’est brisé et les vitraux se sont brisés. Les gens sont venus spontanément. Ils tremblaient. J’y ai passé une bonne partie de la nuit. »

Clément Poigner
Mardi 21 juin, le bruit du froid a fait place aux tracteurs, groupes électrogènes et hélicoptères. Les gendarmes s’installent dans le jardin du stade de rugby Rebeirak. Ses pilotes ont parcouru le ciel une grande partie de la journée pour constater les dégâts. “Les pompiers sont intervenus dans 36 communes, mais deux d’entre elles ont été particulièrement touchées, selon la liste de Jean-Sébastien Lamontani, gouverneur de Dordogne : Riberac et Fanxante.”
“Cette tempête est la tempête de 1999, plus la grêle”

Stephen Klein / “Sud-Ouest”
La route reliant les deux villes est jalonnée de ruines. Des balles de foin ont dévalé les collines et se sont retrouvées coincées dans des fossés. Les vaches gisent dans les champs. Les lignes téléphoniques sont coupées. Comme symbole, le filet a été conservé sur une petite colline dominée par une statue de la Vierge.
Dominic habite en dessous. Comme de nombreux locaux, il est venu solliciter son assurance et rassurer ses proches. Sa voiture rouge a été brisée en morceaux de glace de la taille de balles de ping-pong. « Regardez autour de vous, c’est Verdun ! insiste Vanxinois en désignant des troncs d’arbres.

Clément Poigner
Solidarité organisée
Dans le village, l’odeur de boue et de fumier se mêle à l’odeur d’essence qui émane des groupes électrogènes. Toute la nuit de lundi à mardi, des scies ont roulé pour dégager les voies d’accès, notamment celles des fermes isolées. “J’ai une grosse pensée pour les agriculteurs, insiste Joël Saint-Martin, maire de Vanxains et retraité de la profession. Blé, maïs, tournesols, tout ce qui est à terre, en terre. Certains ne sont pas assurés. Cette tempête, c’est la tempête de 1999, plus grêle. » Chronologie Approuvé par Edélie Riberac, Nicholas Platon : « Je me souviens aussi d’un orage vers le 15 août 1989 à l’occasion d’un salon d’exposition, mais pas dans cette proportion. Là, on parle de plus de 2 000 maisons à couvrir S’il pleut à nouveau fortement dans les prochains jours, je crains le pire.»
Sur les toits du Ribérac et des Vanxains, couvreurs et pompiers s’affairent. Hervey, d’Adamy, est venu de Charente pour relever les artisans locaux. “Tout le monde est confus. On a affaire à des maisons de plusieurs mètres de haut, et cela ralentit la vitesse, explique l’ouvrier, accroché à son échelle. Le problème, c’est que la bâche va s’épuiser très vite.” les ondes à nos confrères de France Bleu Périgord et une personne.
Tout le village s’est mobilisé
L’élu de Vincennes insiste pour qu’il “rende-vous à 14 heures à la mairie”. L’assureur Groupama a mis en place un point mobile juste devant la mairie pour permettre aux sinistrés de remplir rapidement les constats de sinistre. Des tuiles, de la boue et de la glace sont éparpillées sur le terrain. Une grande table a été préparée à la hâte. Il y a des pots de pâté, sortis des placards, du pain et du vin rouge, pour reprendre des forces et secouer le traumatisme de la veille.