A le voir dans l’eau, au bord des bassins ou devant des micros, on en oublierait presque qu’il n’avait que 20 ans il y a un mois. Et il n’est apparu sur la scène internationale que cette semaine sur les rives du Danube. Mais Léon Marchand aussi. Etonnant comme rafraîchissant. A tel point que la nage tricolore semble porteuse d’une pépite qui pourrait lui faire beaucoup de bien pour les années à venir. Car Toulouse a le profil parfait pour être sa locomotive du prochain rendez-vous que toute la France attendait : les JO de Paris 2024.
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Leon Marchand après avoir remporté le 200m quatre nages
Crédit : Getty Images
J’ai réussi tout ça et puis c’est tellement fun de faire ces courses
A le voir évoluer, on a presque l’impression que cette semaine il ne s’est rien passé tant il a défrayé la chronique et séduit le sport français. “Ça ne change pas vraiment, à part dire aux gens qu’ils ont regardé mes courses, ils ont été vraiment impressionnés. Ce qui change, c’est que j’ai de plus en plus confiance en moi maintenant, j’ai pu gérer le stress, j’ai pu gérer tout ça et puis faire ces courses est beaucoup plus amusant‘, s’est-il élancé après sa nouvelle démonstration de mercredi.
Léon Marchand aux Mondiaux de Budapest
Crédit : Getty Images
J’essaie de jouer mon rôle au sein de l’équipe pour donner des conseils
Cette insouciance fait partie de sa force. Mais les bleus en profitent aussi. Sous la houlette du jeune champion du monde qui a déchaîné le dynamisme dès la première journée mondiale, ils surfent sur sa vague avec déjà six médailles dans ces championnats du monde. Mercredi, deux autres Bleus sont montés sur le podium : Maxime Gross, argent du 100 m nage libre, et Analia Beggy, bronze du 50 m dos. “Nous sommes dans un cycle assez positif depuis 3-4 joursRemarque tolosine. Je pense que c’est parce qu’on a commencé fort avec Marie (Wattle, vice championne du monde du 100m papillon), et du coup tout le monde a pensé que tout le monde pouvait faire quelque chose à chaque course. Cet après-midi, nous avons remporté trois médailles pour la France, ce qui n’est pas une mauvaise chose en un après-midi. C’est vraiment mieux que les JO de Tokyo. Il y a un bon environnement. Nous sommes complètement à l’aise dans l’équipe et nous nous sentons bien. “
Discours du chef. Le chef suppose qu’il est dans l’eau mais n’oublie pas de penser aux autres. “Ce n’est pas parce que je suis champion du monde que je vais me changer. De mon côté, j’essaie de jouer mon rôle au sein de l’équipe, de conseiller et de participer à la vie associative.e”, glisse le nouveau phénomène français de la natation, qui garde les pieds sur terre. Celui qui est devenu le troisième nageur français à remporter deux titres mondiaux en simple la même année après Laure Manaudou à Melbourne (2007) et Florent Manaudou à Kazan ( 2015) a également mis fin à sa quête solo pour cette semaine, mais il en veut plus parce qu’il aime ça.Depuis samedi, je me réveille, je suis aux anges. Je suis heureux d’être ici“Il n’a pas dit.”Malheureusement, c’était ma dernière course en simple et j’espère faire 2-3 tours mais honnêtement ça a été une super semaine. je suis très content de moiNous comprenons cela.
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