Florent Manaudou a pris un coup dur, mais il sait d’où il vient. En cette année post-olympique, le vice-champion des Jeux olympiques de Tokyo l’a mis sous le slogan “transition“. Alors qu’il avait fini les JO de Rio en 2016 à bout de souffle et avec l’envie de voir autre chose que des bassins, le leader de l’équipe de France a changé son quotidien pour aborder au mieux les JO 2024 de Paris.
Championnats du monde
Déception pour Manudou, Amal Wattel et Hennik en finale
il y a 6 heures
Florent Manaudou aux Mondiaux 2022
Crédit : Getty Images
L’objectif cette année était de monter un peu et de faire autre chose
Il passe à Antibes sous la direction d’un tandem d’entraîneurs, Quentin Cotton et Joris Grandjean, et remporte le “calmes” dans sa vie “pour tous les jours”. Cependant, il n’a pas non plus tout donné depuis les matchs pour atteindre le sommet de son niveau pour ces royaumes hongrois. “J’avoue que je n’ai pas été assez régulier cette année. Cela prouve que le talent ne suffit pas et qu’il faut travailler. J’ai moins travaillé pour ne pas réussir. C’est normal quand tu travailles moins“.
A cause de cette première illumination, le nageur du CN Marseille ne veut pas non plus se fouetter. Il sait pourquoi il a choisi cette stratégie qui voit le long terme. “Je ne dois pas oublier que j’ai repris en janvier. Je suis déçu mais c’est comme ça. L’objectif cette année était de monter un peu et de faire autre chose‘, fit tomber le petit frère de Lor, soucieux de se ménager – surtout mentalement – pour poursuivre sa moisson olympique.
Ce fiasco dans un temps de 21″95 – loin de ce qu’il a affiché dans les jeux (21″55) – pourrait maintenant être une bénédiction déguisée. Car il compte bien s’en nourrir dans les prochaines années. “Cela me permettrait de mettre mes pensées en place. Travailler dur pour les deux prochaines annéesIl se proclame Quadruple Champion du Monde Cycle Long (un titre en 2013, trois en 2015).Et l’ego d’un tel champion peut être un puissant moteur d’ascension.A 31 ans, Manudo en sait quelque chose.
Championnats du monde
L’entraîneur d’Alvarez raconte son histoire de sauvetage héroïque: “Elle ne respirait pas”
il y a 9 heures
Championnats du monde
“Je suis juste un homme qui nage vite”: Popovici, La Révolution tranquille
il y a 10 heures