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Pour Florent Manaudou, c’est forcément une petite claque. Le triple médaillé olympique sur sa distance de prédilection (or à Londres, argent à Rio et Tokyo) n’est certes pas arrivé en Hongrie dans les meilleures conditions, après une saison “de transition”. Il avait conscience de ne pas avoir d’armes pour aller mieux se fâcher. Mais l’échec en demi-finale pour la onzième fois (21″95) est une déception pour un tel champion habitué des finales internationales.
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Tomac prend ses empreintes digitales
Manudou n’était pas assez prêt pour ce rendez-vous. Auteur d’un bon départ alors qu’il tentait de prendre les devants, le co-leader des Bleus n’est pas allé loin devant la concurrence. Son compatriote, le jeune coureur calédonien Maxime Grost, l’attend. Quatrième de sa série (21”83), le médaillé d’argent du 100m nage libre en playoffs face au Brésilien Bruno Fratos. A 20h30, il devra lutter pour décrocher son billet pour la finale.
Quelques minutes plus tard, Mewen Tomac devait reprendre la cinquième place du 200 m dos. Le jeune Français (20 ans) n’a pas pu entrer dans la lutte pour le podium, malgré une course bien gérée. Mais il fixe une date pour la suite dans une finale remportée par Ryan Murphy où il améliore son meilleur (1’56’35). “Je pensais que le podium irait moins vite que ça, a avoué le natif d’Evro au micro de France 4. Il faut encore travailler. Mais je suis content, je fais une course. C’est ma première finale. J’étais donc très présent.” J’ai probablement laissé beaucoup de plumes là-dedans. Et à deux ans de Paris 2024, ce n’est pas rien.
Hennik et Wattel, hâte d’être vendredi
Si les Français ont terminé septièmes de la finale du relais 4x200m loin des Etats-Unis, la journée bleue n’a pas été que décevante. Si Florent Manaudou craque, son coéquipier répond oui. La finale du 50m papillon s’annonce passionnante pour le Clan Tricolore. Parce que Melanie Henick et Mary Whattell ont un super match. Henique a assommé son monde jeudi en maîtrisant largement sa série (25’41). Elle a commencé comme une bombe, terminant troisième des demi-finales derrière la Suédoise Sarah Sjostrom et l’Américaine Tori Hosky, alors qu’elle était finalement sous ses pieds.
A ses côtés ce vendredi se trouvera Marie Wattel. 7e place de la finale du 100 m nage libre Quelques minutes auparavant, la jeune femme de 27 ans, vice-championne du monde du 100 m papillon, avait parfaitement réagi en signant le sixième temps du coup (25″ 56). Et elle pouvait rêver d’une médaille autre à Budapest.
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